Preview : Ratchet & Clank
GAMEPLAY MAISON RATCHET & CLANK Das (Re)Boot La série n’a pas toujours connu l’excellence, mais dispose d’une base solide de fans, à tel point qu’un film d’animation arrive également début avril. Le projet est d’ailleurs basé sur le film, celui-ci étant basé sur le jeu de 2002. Cette blague qui accompagne chaque présentation de Ratchet depuis son annonce a son importance, puisque cet épisode est un super “produit dérivé”. On utilise plutôt le terme de transmédia aujourd’hui, la technologie permettant de ne pas creuser d’énorme fossé entre le niveau de réalisation du film et du jeu. Quoi qu’il en soit, ce sont des scènes du film qui servent de cinématiques au jeu, sauf dans le cas des niveaux rajoutés, histoire d’afficher une durée de vie conséquente. Et vu que l’apparition de Squeezie aux crédits du film a fait réagir, notez que la voix de Ratchet est jouée par un autre comédien dans le jeu. L’ironie intervient dès qu’on réalise que le doubleur du jeu prête aussi sa voix à Ratchet dans les scènes du film insérées dans le jeu. C’est simple non ? Après un court prologue, le duo est à nouveau réuni et il est temps de passer aux choses sérieuses. Le méchant Drek fait son grand retour et seul Clank est au courant de ses plans diabolique. Il faut donc de toute urgence prévenir les rangers galactiques, menés par le capitaine Qwark, promu au rang de narrateur. Toute l’histoire est en effet racontée de son point de vue, avec à chacune de vos actions des commentaires, dont certains assez drôles il faut bien l’admettre. De ce point de vue, l’humour d’Insomniac est resté intact, avec les blagues plus ou moins fines, les références aux petits copains et surtout beaucoup d’auto dérision. Si vous étiez déjà amateur de la série, vous allez sûrement apprécier de redécouvrir ce premier épisode, qui semble vouloir toucher un nouveau public. Difficile de dire si le genre action / aventure / plateforme va revenir sur le devant de la scène, mais une chose est sûre, vous pouvez sans soucis faire jouer vos enfants, et même jouer avec eux à Ratchet & Clank.Adulescence programmée Le terme tout public n’est pas toujours très positif, mais pour le coup on peut vraiment jouer à Ratchet de 7 à 77 ans sans aucun problème. D’autant plus que si vous rêviez gamin de voir un jour des jeux au niveau des films d’animation, nous y voilà. C’est réellement ce qui frappe le plus durant les premières minutes de l’aventure, à tel point que les cinématiques incrustées paraissent presque fades en comparaison. Le niveau de réalisation est d’autant plus impressionnant que les animations sont particulièrement soignées. De la même manière, le choix d’une palette de couleurs très vives dénote clairement avec les productions photoréalistes de ces dernières années, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Et surtout, le tout tourne sans aucun problème d’affichage, avec une fréquence d’image stable. Notre cynisme habituel nous pousse pourtant à attendre le moment où la console mettra un genou à terre, mais nous avons attendu en vain. L’équipe n’a pourtant pas lésiné sur les effets visuels et explosions, mais rien n’y fait, Insomniac nous rappelle que la console en a encore un peu sous le pied. La distance d’affichage ou l’échelle des niveaux n’a pas eu à souffrir pour atteindre ce niveau de rendu, et c’est tant mieux. Pour cette session, cinq planètes étaient accessibles, deux d’entre elles étaient totalement optionnelles. En plus de la poursuite sur le train de la métropole, régulièrement présenté en vidéo, on découvrait pour la première le prologue du jeu ainsi que des mini-jeux comme les courses d’hoverboard. Une planète est dédiée à ces courses, avec plusieurs épreuves, histoire d’augmenter le compteur de boulons, mais aussi la collection de cartes, une des nouveautés du jeu. Le principe est globalement identique sur chaque planète : un rapide coup d’oeil à la carte des lieux permet d’identifier les missions principales et optionnelles. Sauf quand l’histoire nous force à quitter l’endroit, il est toujours permis de choisir à quel moment migrer, sachant qu’il est toujours possible d’y revenir plus tard. Pour les acharnés, 28 boulons d’or sont cachés dans la galaxie, et donnent accès à de nombreux bonus plutôt sympathiques. On peut par exemple changer l’apparence des personnages, appliquer des filtres visuels et même débloquer des cheat codes à l’ancienne.Clank is the new black Ces bonus, associés à la collecte des cartes et l’amélioration des armes, semblent indiquer une durée de vie tout à fait honorable. Ces cartes peuvent être obtenues après avoir tué un ennemi au hasard, mais des boosters sont disponibles dans certaines zones, parfois bien cachées. Leur intérêt ? Débloquer des bonus passifs pour le duo, histoire de récompenser une fois de plus les plus assidus. En ce qui concerne les armes, l’arsenal loufoque répond présent avec une sélection d’armes issues d’autres épisodes, et quelques nouvelles comme le fusil qui transforme les ennemis en jeu pour Gautoz. Monsieur Zurkon continue d’envoyer des fions aux aliens, la boule disco fait danser tout le monde, boss y compris. Le parti pris ne plaira pas à tout le monde, mais ce mélange des différents épisodes fonctionne plutôt bien. Chaque arme peut être améliorée via des bornes dédiées, pour augmenter la cadence de tir, la puissance, le nombre de munitions et autres effets sympathiques. Cette légère surcouche de jeu de rôle se termine par l’acquisition d’expérience par votre héros, qui gagne des niveaux et voit sa barre de vie augmenter.Pour le reste, la formule est bien connue de tous. On saute, on dézingue des ennemis et on résoud des petits puzzles pas bien complexes. Le tout dans un univers particulièrement vivant et joli, avec des vannes qui font parfois mouche. Le jeu s’annonce donc très bon, et après trois heures on avait vraiment envie d’en voir un peu plus. C’est finalement surprenant de retrouver un genre un peu délaissé depuis quelques années, mais il faut bien admettre que la recette fonctionne toujours. Attention tout de même, l’humour décalé d’Insomniac ne fonctionnera pas sur tout le monde. On peut toujours douter des intentions des gros studios quand ils ressortent une licence un peu ancienne, mais dans le cas de Ratchet & Clank, on sent bien que les développeurs se sont fait plaisir et on a hâte de voir l’aventure dans son entier....
La recette Dynasty Warriors, c’est une formule spécifique de hack and slash qui fonctionne depuis 1997 et qui aura été déclinée depuis sur des tonnes de sujets et licences. De One Piece à la Guerre de Troie en passant par The Legend of Zelda, Ken le Survivant ou la Guerre de Cent Ans, sans oublier la deuxième grosse licence Samurai Warriors, Koei Tecmo et Omega Force ont bien exploité le filon. Si des fous comme notre cher développeur Sbeb semblent être immunisés, des personnes plus faibles comme DocSavage et votre humble servi.. ...
Version testée : Steam (version preview)Plates-formes disponibles : PC (à terme Xbox Game Preview sur Xbox Series X|S et PC, y compris dans le Xbox Game Pass)Genre : action/aventurePrix conseillé :Date de sortie : 10/09/2024Studio / Editeur : Stoic / XboxClé fournie par Xbox, merci à eux ! J'ai beaucoup joué à Towerborne ce week-end, en amont de sa sortie en accès anticipé aujourd'hui, mardi 10 septembre. Et j'ai vraiment apprécié ! Pourtant, à la base, le jeu avait pas mal de points contre lui. Déjà, la clé m'avai... ...
Si Monster Hunter World a donné une popularité mondiale à la licence de Capcom, Rise n’aura fait que capitaliser sur ce succès sans véritablement bouleverser les fondamentaux de la chasse aux monstres. Ce n’est pas le chemin que Monster Hunter Wilds semble prendre, lui préférant celui du grand renouvellement sur quasiment tous les aspects du jeu. Refonte du combat, pléthore de changements dans l’interface utilisateur, un level design bien plus riche et une faune qui n’a jamais été aussi vivante. Mais avec seulement deux he.. ...
Ces dernières années, nous avons pu voir de nombreux jeux vidéo issus des mangas. Gust et Koei Tecmo avaient créé le premier opus de Fairy Tail en 2020. Ce dernier avait reçu un avis mitigé de la part de la communauté avec certains griefs, notamment sur la qualité des combats et de l'histoire. Malgré cela, et avec des ventes jugées suffisantes pour eux, ils ont souhaité remettre le couvert en essayant de corriger le tir du premier opus. [embedded content] Pour mettre un peu de contexte à cette preview de la gamesco... ...
En plus de notre session de trois heures sur Silent Hill 2, nous avons également pu passer une petite heure en compagnie de Naked Snake. L’occasion de faire tout le début du jeu jusqu’à la conclusion de la Virtuous Mission et son petit plot twist sur lequel nous resterons vagues, si jamais des personnes dans la salle n’ont jamais joué à Snake Eater de leur vie. Si on avait effectivement la manette à disposition pendant une heure, n’oublions pas que nous avons affaire à un jeu de Hideo Kojima, écrit par Hideo Kojima, dirigé .. ...
Pas de chichis pour cette démo, Supermassive Games nous livre directement le premier chapitre du jeu dans son jus. Disons le prologue. L'intrigue ne débute pas dans les années 1980, comme le sous-entendaient les bandes-annonces, mais en 1963. Un bébé a disparu dans la petite ville tranquille de Cedar Hills, et Sam Green, policier de son état, part explorer l'aciérie locale pour s'assurer qu'aucun marginal ne s'y planque avec un couffin de trop... Ce premier chapitre débute assez calmement et fait office d'introduction, de tuto... ...
D'abord pressenti pour une sortie au printemps 2024, Post Trauma, le jeu d'horreur de Red Soul Games a lentement glissé vers une fenêtre de sortie calée à l'automne 2024, gagnant au passage la confirmation d'une livraison commune sur PC, PS5 et Xbox Series. Puis la cible s'est définitivement fixée au 29 octobre 2024. Pendant que le remake de Silent Hill 2 joue avec nos nerfs, nous faisant passer des pires augures à une preview franchement enthousiaste, les héritiers non officiels de la licence de Konami continuent à f... ...
Autant dire qu’après Harmony et Jusant, l’idée de voir le studio français revenir à ses fondamentaux est une perspective aussi jouissive que régressive. La version alpha d’un peu plus d’une heure que nous avons pu essayer est déjà une bonne note d’intention de la part du studio. On incarne Swann, qui retrouve ses amies d’enfance après plusieurs décennies sans se parler. La raison de cette reprise de contact, c’est cette mystérieuse boîte qui leur est adressée, faisant référence à un évènement que toutes ont pr.. ...
Version testée : PCPlates-formes disponibles : PC, Playstation 5, Xbox SeriesGenre : Aventure narrativeDate de sortie : Début 2025Studio / Editeur : DON'T NODVersion preview fourni par l'éditeur via Steam Alors que la gamescom 2024 débute ce jour (avec notre troupe de choc sur place), on a pu mettre les mains sur la première démo de Lost Records : Bloom & Rage, la nouvelle licence développée par DON'T NOD qui a été présentée lors des Game Awards 2023. Neuf ans après le premier Life is Strange, le studio est-il en passe de rec... ...
Autant dire qu’après Harmony et Jusant, l’idée de voir le studio français revenir à ses fondamentaux est une perspective aussi jouissive que régressive. La version alpha d’un peu plus d’une heure que nous avons pu essayer est déjà une bonne note d’intention de la part du studio. On incarne Swann, qui retrouve ses amies d’enfance après plusieurs décennies sans se parler. La raison de cette reprise de contact, c’est cette mystérieuse boîte qui leur est adressée, faisant référence à un évènement que toutes ont pr.. ...