Test : Fallout 4
Il y a toujours un abri anti-atomique, la chute d’une civilisation après un conflit nucléaire et l’émergence d’un héros - ou d’une héroïne - à la surface d’un nouveau monde désolé. Cette fois, l’avatar jouable est un vétéran de guerre, congelé avec sa famille dans un complexe expérimental en périphérie de la ville de Boston. La phase de création du héros - fort bien amenée - et le didacticiel couvrent cette transition entre les mondes, de l’alerte à la bombe qui vient perturber le calme d’un paisible quartier rétrofutur de 2077 jusqu’à la sortie du sommeil cryogénique deux cents ans plus tard. Dernier dormeur d’un abri laissé à l’abandon, le joueur renaît à ce monde de cendres avec un seul objectif : retrouver les siens et reconstituer sa cellule familiale. Dit comme ça, on croirait presque relire le pitch de Fallout 3, mais c’est heureusement un peu plus complexe que cela. L’assise du jeu reste en revanche fidèle à la mouture précédente : un monde ouvert bardé de quêtes, de lieux-dits, de donjons à explorer et de babioles à looter, un système de progression basé sur les années isométriques de la saga, ainsi que des combats jouables aussi bien en temps réel qu’en simili tour par tour grâce au système V.A.T.S (S.V.A.V en français). Ajoutez à cela des possibilités de sédentarisation, une refonte de l’artisanat et vous obtenez un tableau plutôt complet.Tradition de la série oblige : la route du Survivant est vouée à croiser celle d’une large gamme de personnages, associés ou non aux trois grandes factions qui régissent le Commonwealth (nom donné aux vestiges de l’état du Massachusetts). On retrouve l’indéboulonnable Confrérie de l’Acier dont l’imposant dirigeable survole la région, le Réseau du Rail rapidement croisé dans Fallout 3 et les Minutemen, sorte de Rangers à la sauce Boston. A chaque regroupement son idéologie bien sûr, mais aussi sa manière de protéger les siens et d’appréhender les changements du tissu social. Cet après-guerre menacé par les bandes de pillards, les super-mutants et les goules plie lentement sous un danger plus sournois : le retour de la technologie tant redoutée, sous la forme d’androïdes réplicants mis en circulation par l’Institut - le croque-mitaine local. Au joueur d’établir ses quartiers à Sanctuary Hills, non loin de l’abri 111, puis de faire son petit marché dans tout ce boxon pour grimper les échelons et obtenir l’aide nécessaire à l’avancement de sa quête. A moins bien sûr qu’il ne préfère partir à gauche lorsqu’un premier point jaune lui intime l’ordre d’aller à droite, pour dénicher d’autres gens à aider, d’autres missions à accomplir et d’autres lieux à explorer. Comme New Vegas, F3 et les Elder Scrolls modernes, Fallout 4 reste un RPG à consommation libre. L’amour et la haine Collons illico deux cartouches de chevrotine dans le Brahmin qui trône au milieu de la pièce : comme son prédécesseur avec Oblivion, Fallout 4 peut çà et là s’envisager comme un “Skyrim avec des flingues”. On reviendra sur les différences mécaniques plus tard, mais cela veut d’abord dire que le titre se traîne l’ADN cradingue de sa lignée. PNJ tout raides, vue alternative en TPS quasi inutilisable, pathfinding à la rue, moteur physique cocasse, quêtes cassées, éléments de décor ou d’éclairage qui poppent et dépoppent à leur bon vouloir, bugs en tout genre, accidents visuels, crashs, chutes vertigineuses de framerate, freezes, loadings parfois interminables et sauvegardes automatiques corrompues : tous les meilleurs amis du féru de mondes ouverts Bethesda sont là, répartis de manière équitable entre les versions Xbox One et PS4. D’abord plutôt surprenante de propreté, notre soixantaine d’heures sur le jeu a vu son bilan s’alourdir à mesure que l’action gagnait en intensité à l’écran, pour finir par égaler voire battre le record établi par les épisodes précédents. C’est mieux quand on le dit, la critique - dont Gamekult - a trop longtemps fermé les yeux sur ce constat au lancement. Et il est peut-être temps d’arrêter les conneries.Cet interlude clos, qui dit Skyrim dit également richesse artistique, capable de transcender les limites techniques d’un titre pour envoyer du lourd au chapitre des panoramas. Et sur ce point, Fallout 4 permet clairement à la série de franchir un nouveau palier. Certes, le troisième opus et New Vegas proposaient le même type d’univers multi-facettes, mais les deux titres peinaient parfois à assurer un dépaysement total, surtout en extérieur. La multiplication d’accessoires, le travail sur le vieillissement de l’architecture, la salissure, les ambiances, la météo et surtout l’éclairage permettent ici à Bethesda de renverser la vapeur et de créer un tout cohérent et souvent charmeur. Lors d’un crochet par la bourgade qui sert de camp de base au joueur, la conjonction d’un soleil matinal et d’une brume épaisse apportent un vrai supplément de grâce à l’ensemble, tout comme lorsqu’une tempête magnétique vient filtrer au vert les rayons du soleil, pour un résultat irréel et fou. Attendez qu’un transport de troupes de la BOS ne vienne lâcher ses patrouilleurs en armure mécanique sur le camp que vous exploriez au crépuscule. Ou de voir la base de super-mutants que vous convoitiez disparaître sous l’explosion champignonnesque d’un bombardement de routine. Mais attention, repassez au même endroit trois jours plus tard par une nuit sans étoiles ou lors d’une mi-journée terne, et le tout a des chances de prendre des atours de jeu de milieu de génération précédente. Fallout 4 n’est pas fondamentalement beau : il peut l’être, sous conditions, mais déploie surtout des trésors de charme environnemental pour se faire apprécier.Tout le monde aime le commissariat de Cambridge Un univers qu’on brûle de découvrir, c’est bien, mais il n’est complet que lorsqu’il sait se raconter à travers ses personnages, ses écrits et ses situations. Sur ce point, Bethesda livre une copie mitigée, encore une fois assez symptomatique de sa formule historique. D’un côté, il est toujours possible d’avaler des kilomètres de texte en fouillant chaque terminal informatique, de se raconter ses petites histoires et de repérer les nombreuses références aux événements des épisodes précédents. Et l’impression que les hubs de ville vivent au rythme des changements de ce monde est globalement conservée, à coups de divagations de badauds glanées d’une oreille, d’annonces radio et de petits événements scriptés.Mais de l’autre le jeu souffre d’un véritable souci de constance et de répartition de son contenu. Parmi la multitude de PNJ à recruter en tant que compagnons, on trouve par exemple quelques élus, que le studio met particulièrement bien en avant avec une identité, un background, des aspirations et même quelques animations bonus qui renforcent l’attachement et les inscrivent dans ce Boston post-apocalyptique. On pense par exemple au détective Nick Valentine, véritable cliché sur pattes dont la surprenante profondeur se révèle via les services qu’il demande au joueur, passé quelques heures à bourlinguer ensemble. A l’inverse, quelques autres compagnons sont toujours de bêtes mules qui se reposent sur une ou deux vannes en boucle et cachent un passé bien moins soigné. Mention honorable toutefois pour la version française intégrale embarquée par le titre, qui mêle localisation au poil, excellent casting vocal et direction d’acteurs solide pour un résultat en jeu vraiment plaisant.Point de vue quêtes, le tronc principal et les missions liées aux différentes factions sont sans surprise les plus classiques et les moins charnues : elles dissimulent très souvent un coup de voyage rapide, un bête nettoyage de zone et un retour au bercail. Exception faite, bien entendu, des montées en charge de seconde moitié de scénario, qui embarquent pour chaque allégeance une belle dose d’instants épiques et d’affrontements d’escouades dopés au drame. Que le gros de l’histoire ne se règle qu’à grand renfort de poudre n’a rien de véritablement criminel, sauf peut-être quand une poignée de segments mal articulés entre eux forcent en plus une certaine redite. Revisiter deux fois le même lieu pour différents commanditaires, avec réapparition des ennemis en prime, n’a par exemple rien de bien passionnant. Et c’est parfois le problème du fil rouge de Fallout 4, qui a une légère tendance à polariser la présence du joueur sur certaines zones géographiques, au détriment du reste de la carte. Quitte à l’envoyer dans les dernières heures du scénario nettoyer un alléchant building, situé face à une baraque explorée pour la même faction en début de jeu. Et donc potentiellement déjà visitée dans la foulée par les assoiffés de la capsule.On a l’habitude avec le développeur du Maryland et les choses se confirment ici : c’est dans les missions secondaires que se cachent les vraies bonnes idées, les pseudo-enquêtes et les déroulements originaux. Mais cette moelle plutôt juteuse - qui permet quelques pauses dans la dominante action du titre - se cache souvent dans des territoires reculés, loin des hubs scénaristiques. Pour changer d’air entre deux nettoyages de donjons au level design souvent très linéaire, il appartient au joueur de faire l’effort de quitter la route et de refuser la facilité du fast travel. Un déclic qui peut mettre plus de temps à arriver ici que dans d’autres mondes ouverts du studio. Car si Skyrim livrait un admirable travail d’invitation au voyage avec ses reliefs, ses autels au loin, ses événements aléatoires et ses transhumances de mammouths qui brisaient la ligne d’horizon, les étendues de Fallout 4 s’avèrent logiquement un peu plus arides. THE WANDERER TRAILER FALLOUT 4 Le Négociateur Quel que soit le type d’aventure recherchée, difficile en revanche de ne pas déplorer la disparition progressive des valeurs d’humour et d’éloquence dans cette nouvelle peinture des Terres Désolées. Sans avoir le premier degré complètement chevillé au corps, le Commonwealth souffre parfois d’un trop plein de sérieux, qui nous ferait presque saluer Fallout 3 qui, lui au moins, se ratait mais essayait franchement. Même quand le tissu scénaristique d’une quête la désigne tout naturellement comme un bon sujet de rigolade, Bethesda passe une fois sur deux à côté de l’occasion et c’est regrettable. Et si le jeu invite bien à lancer des piques par l’intermédiaire d’une option estampillée “Sarcasme” présente dans la plupart des dialogues, non seulement la vanne tombe souvent à plat, mais le gros des interlocuteurs la balayera d’un revers de main en rappelant qu’on n’est pas là pour rire. L’expérience globale pâtit en outre du nouveau système de dialogues, qui troque les répliques intégrales contre quatre mots-clés maximum (liés au touches du pad) et un système de couleurs pour les tentatives de persuasion ou de menace. Mener des négociations entre factions sans connaissance exacte des futures paroles prononcées prive le joueur de sa vision d’ensemble et a tendance à le déconnecter des enjeux.Mais que l’aventurier inquiet cesse de se faire du mouron : bon nombre de ses réponses n’auront de toute façon pas la moindre incidence sur les événements. Le constat est aussi brut que réel : dès qu’on sort des dialogues liés au dernier tiers de l’histoire principale, les options de persuasion ne mènent qu’à un simple bonus d’expérience comme autant de petites trahisons à l’héritage Fallout. On écope d’un “Ma foi, c’est pas faux, mais on va quand même faire comme j’avais dit”, le joueur encaisse XP pour son bon mot et la discussion reprend son tunnel linéaire. Ce n’est pas systématique, certaines missions annexes ont elles aussi droit à leurs débouchés multiples - et parfois très convaincants - mais c’est suffisamment fréquent pour peser dans cette fâcheuse impression que la voix du Survivant manque parfois de portée au Commonwealth. Un a priori à combattre impérativement, sous peine d’essuyer de vilaines surprises quand s’enchevêtrent les fils narratifs de “fin de jeu”, parfois tissés à l’arrache.Sans vraiment taquiner la subtilité des jeux d’influence de New Vegas - et sans trop en dire - l’histoire suit un schéma assez classique de double ou de triple jeu entre les différentes forces en présence, chacune phare moral d’un courant de pensée nettement défini. Et le tout repose aux entournures sur quelques grosses incohérences ou deus ex machina bien pratiques, comme ce personnage qui vous soupçonne de ne pas jouer franc jeu mais vous nomme chef des opérations dans la foulée. Le plus irritant reste tout de même qu’au moment de rendre son libre arbitre et son droit d’entuber son prochain au joueur, Fallout 4 balise parfois l’évènement (un bon vieux disclaimer assorti d’une demande de confirmation), mais pas toujours. Dans une instance de dialogue particulière, Bethesda fait ainsi discrètement all-in sur la rhétorique : après des dizaines d’heures de dialogues à issue globalement unique, le mauvais choix de mot peut soudain annuler les quinze dernières heures à gagner la confiance de deux factions, alors qu’une heure plus tôt vous admettiez publiquement votre statut d’agent double sans la moindre conséquence.Dans notre première partie, cela s’est traduit par un anticlimax hallucinant, qui forçait le Survivant à se coltiner toutes les quêtes du troisième camp jusqu’ici laissé de côté, seule option restante pour accéder à une fin du jeu. Dans une autre crèmerie, lors de notre second run, un lieutenant pouvait alpaguer le héros entre deux missions, l’emprisonner dans une discussion et le forcer à accepter une quête qui déclarait automatiquement la guerre à l’organisation rivale. Multiplier les sauvegardes reste le seul remède préventif contre les errements de conceptions de ce jeu de pouvoir, qui use parfois de quelques grosses ficelles, ne bouscule certes pas l’équilibre planétaire, mais donne tout de même lieu à quelques instants de jeu difficiles à bouder.Spécial Cas Fallout 4 n’est donc pas propulsé par une histoire démentielle ou particulièrement bien ficelée, c’est un fait. Mais il dispose d’une série d’arguments qui catalysent l’attention du joueur et donnent envie de noyer la moindre heure de libre dans son Commonwealth. Son système de progression toujours inspiré du S.P.E.C.I.A.L. , par exemple, répare les ignominies commises par son aïeul et remet la soif de puissance au centre des préoccupations. Au clou l’impensable level cap à 20 et bonjour les cinquante paliers d’évolution, avec 70 perks à débloquer et à améliorer en fonction de votre maîtrise de leur caractéristique maîtresse (force, perception endurance, constitution, intelligence, agilité et chance). Présenté dans un nouveau tableau illustré à double entrée, le modèle permet rapidement d’imaginer des builds des personnages atypiques, comme un savant idiot qui compense son intelligence au ras des pâquerettes par des coups de chance qui lui offrent un bonus d’XP, un maître chien spécialisé dans l’abattage de cibles au préalable immobilisées par son toutou ou un bastonneur armé de poings pneumatiques. On ne peut en revanche que déplorer l’illusion de spécialisation offerte par certains axes de de développement personnel. Maîtriser le crochetage et le piratage n’ouvrent que trop peu d’accès d’opportunités, dans un jeu où’un rapide coup d’oeil alentour suffit souvent pour dénicher une clé ou une code d’accès laissés bien en évidence.Qu’à cela ne tienne : il y a un eldorado pour le ressortissant d’abri en quête de nouveauté : les perks liées à l’artisanat, à la création d’armure et à l’assemblage de dispositifs électroniques. Quand Bethesda vantait à l’E3 son module de recyclage et de crafting, les bougres ne mentaient pas : c’est même l’un des meilleurs leviers d’addiction manifeste du titre. Ventilateur, vieille burette d’huile ou ampoule brisée : la moindre merdouille ramassée en chemin peut être stockée dans un établi où les matières premières (vis, tôle, adhésif, etc) qui la composent serviront à l’amélioration de l’arsenal offensif et défensif du joueur (qui comprend les fameuses armures assistées, beaucoup plus faciles d’accès dans le Commonwealth). Un fusil de chasse peut ainsi se voir adjoindre une nouvelle culasse, un canon plus long, une meilleure crosse, un chargeur à éjection rapide et différents types de dispositif de visée. Un plastron d’acier accueillera des poches pour augmenter le volume maximum transportable, ou une couche de plomb pour freiner les radiations. L’efficacité de ce système repose sur le fait qu’on n’upgrade pas les performances d’une pétoire de façon linéaire, mais que chaque combinaison propose ses bonus et ses malus, à pondérer selon l’utilisation recherchée en combat et le style de jeu adopté. Tomber sur un stock de munitions de chasse, pouvoir modifier le calibre de son fusil de précision en conséquence et en profiter pour caler une petite baïonnette en cas de pépin : tout un poème.Manuel / V.A.T.S. Fignoler ses petits tromblons d’amour est d’autant plus plaisant à l’usage que Fallout 4 a bien repensé sa copie niveau affrontements, pour un résultat qui ne fera toutefois pas l’unanimité. Le V.A.T.S. et son système de dépense de points d’action pour sélectionner précisément ses cibles et éventuellement faire exploser quelques crânes sont bien de retour, mais dans une version alternative : activer le dispositif ne met plus l’action en pause, mais la ralentit grandement. Cette différence philosophique entraîne une modification globale du rythme et de l’approche tactique, puisqu’une ou deux secondes d’hésitation en mode V.A.T.S peuvent permettre à un cogneur d’abattre sa masse sur vous et qu’un planqué peut profiter du même laps de temps pour ranger la gambette qu’il laissait traîner au coin d’un couloir.Corollaire de cette accélération des moments de chauffe : Bethesda a également amélioré son système de localisation des dommages - quel que soit le mode de tir choisi. Vaporiser la jambe d’un androïde légendaire pour le voir ramper vers vous à la seule force des bras est désormais possible, moyennant la bonne ligne de tir et le bon flingue. Et le tout repose sur des animations enfin à l’avenant, avec des goules qui se jettent au contact de tout leur élan quitte à finir au sol, et des attaques alternatives selon le nombre de membres restants. Gaffe aux mauvaises surprises cependant : l’I.A reste elle globalement bête à engloutir des livres de foin, et il n’est pas rare que le sacro-saint pathfinding et les bugs de collision ne viennent mettre à mal la crédibilité des fusillades. Il faudra également faire avec une action parfois totalement illisible pour cause d’excès d’effets (le fameux combo gatling laser, molotov et chutes de framerate) qui forcera les anti-V.A.T.S à le dégainer malgré tout, simplement pour comprendre ce qui leur arrive.En matière de difficulté, Fallout 4 semble embarquer une version fignolée du level scaling de Skyrim, basée sur la distance entre l’aventurier et le point de départ de Sanctuary Hills, situé dans le coin nord-ouest de la carte. Plus on s’en éloigne, plus les ennemis se renforcent, avec toujours une légère adaptation au niveau du joueur, des changements éventuels d’arsenal et quelques légendaires saupoudrés par-dessus pour conserver l’idée de défi. Ces changements permettent à l’ensemble de se rendre propre à la pratique sans constamment retourner bricoler la difficulté dans les menus, à condition bien sûr d’attaquer directement en mode difficile. Sous cette barre, la profusion de produits dopants et les munitions lootées par tonneaux facilitent vraiment trop la balade, d’autant que la présence d’un éventuel compagnon aux côtés du héros concentre toujours une part trop importante du feu ennemi.Boston Terrier Dernier carrefour d’inquiétude pour les joueurs ayant suivi de près la communication du titre : son fameux module de housing et de protection de base, qui laissait craindre l’intégration au chausse-pied d’un ersatz de tower defense à la mixture. Dans les faits, il s’agit de bâtir une communauté de survivants, d’attirer les migrants et de maintenir leur niveau de bien-être, en améliorant un ou plusieurs campements à l’aide de blocs de construction. Sols, murs, plafonds et pièces préfabriquées s’imbriquent comme un éditeur de niveaux, après quoi il est possible d’installer des lits, des zones de récolte, de l’éclairage, des tourelles de défense et même des comptoirs commerciaux.La première chose à savoir, c’est que cette extension est, comme le promettait les développeurs, presqu’entièrement indépendante du reste du jeu. Il y a bien ou un deux moments où une quête de faction vous demandera d’installer un générateur, de brancher trois câbles ou de déployer un champ de mines, mais l’ingérence du module s’arrête là. Pour qu’un village attire les pillards et que le joueur soit notifié d’une attaque en cours, il faut de toute façon lui conférer un cachet de base. Et quelques installations de défense basiques suffisent généralement à arrêter le gros des assauts. La seconde chose à savoir à propos de ce nouvel appendice, c’est que sa stabilité toute relative et l’interface calamiteuse qui l’accompagne ne l’empêchent pas de se montrer surprenant de sympathie. On se prend vite à aménager un coin pour loger tous les compagnons croisés en route, une annexe où exposer les armures assistées fauchées dans les terres désolées, ou un édifice central à l’improbable verticalité qui servira de maison du maire. Très accessoires dans les faits, ces fonctionnalités ont le mérite d’exister sans parasiter le reste du jeu.On terminera par un incontournable point Pip-Boy, dont les quelques fignolages visuels et fonctionnels bienvenus (quelques critères de tri, de nouveaux raccourcis vers armes et objets) mettent finalement en avant le peu qui lui manque encore pour accompagner efficacement l’intrépide aventurier. Impossible par exemple d’obtenir la vision globale d’une quête d’un coup d’oeil, puisque Fallout 4 préfère planquer le texte sous une illustration, masquée d’une pression de touche superflue. Dans le même ordre d’idées, certains menus comme celui qui regroupe post-its, audiologs et objets de quête sans nomenclature vraiment fixe s’allonge rapidement, sans qu’aucun log des dernières actions ne permette de retrouver l’intitulé des derniers objets ramassés.Sorti du fameux bracelet électronique, Fallout 4 fait le choix d’un HUD très typé console plutôt envahissant, qui fera le bonheur des myopes qui jouent sur canapé et verra très probablement ses dimensions très vite réduites par l’un des premiers mods PC. On aime tout de même très fort la nouvelle interface entièrement à base de jauges des différentes power armors du jeu, qui fait son petit effet quand on donne le siège à un groupe de mutants sur fond de Bing Crosby ou du Mars, The Bringer of War de Gustav Holst. Car oui, la radio aux mélodies fifties surannées fait bien entendu son grand retour - avec une excellente playlist - secondée cette fois dans son fabuleux apport d’ambiance par une petite soeur, orientée musique classique. BANDE-ANNONCE DE LANCEMENT FALLOUT 4 ...
Test Drive Unlimited Solar Crown Release Date Trailer We finally have the release date for Test Drive Unlimited Solar Crown. Play the game on PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X | S, Xbox One, PC or the ... Jul 2, 2021 10:19am ... ...
Quel timing formidable pour la Team FOLON, ces développeurs amateurs qui travaillent d'arrache-pied depuis des années sur le mod Fallout : London pour Fallout 4. La série Fallout sur Amazon Prime Video a fait un carton, relançant l'intérêt du grand public pour la licence Fallout. Fallout 4 a bénéficié il y a quelques mois d'updates majeures pour ses versions Xbox Series et PS5... Tous les voyants étaient donc au vert pour le lancement de Fallout : London. Un mod d'une taille colossale, un vrai travail d'artisan d'une fraiche... ...
Toujours calé pour une sortie mondiale le 29 août sur PS5, PS4, Switch et Steam, Gundam Breaker 4 se plie à l'exercice de la bande-annonce tout en signalant qu'un test réseau ouvert à tous aura lieu ce mois-ci. Ce test destiné à tester la robustesse du réseau aura lieu en plusieurs phases : le 19 juillet (de 2h à 7h puis de 11h à 16h) et le 20 juillet à 4h au jusqu'au 21 juillet à 8h. Tout le monde pourra venir tester le jeu durant ces périodes, à condition toutefois de jouer sur PlayStation ou Switch étant donné... ...
La hype causée par la série Fallout aura ravivé l'intérêt des joueurs pour les jeux de la licence, avec un effet de résurrection ludique inédit. Profitant de l'impact positif sur la marque Fallout, Bethesda a même livré des updates Xbox Series et PS5 pour Fallout 4. L'industrie et le public étant fascinés par le phénomène remake/remaster, la question du retour de Fallout 1 et 2 sous cette forme a été posée à Todd Howard, réalisateur et producteur exécutif chez Bethesda. Sa réponse est simple : c'est non. On ... ...
Habitué du FPS grâce à la franchise Sniper Elite, le studio anglais Rebellion change de braquet avec Atomfall, quittant le réalisme du chevalier à fusil à lunette, pour opter pour une approche post-apocalyptique du monde ouvert, avec un accent so british. Sous influence Fallout, Atomfall sera disponible en 2025 sur Xbox One et Series X|S, PC, PlayStation 4 et 5, et sortira dès le premier jour sur le Game Pass. La présentation d'Atomfall lors du Xbox Games Showcase résonne presque comme un vœu de rédemption au vu de la m... ...
C'est avec toute la sincérité du monde que l'on donne notre courage aux équipes QA de Bethesda : entre la mise à jour à venir de Starfield de demain et celle toujours en cours de Fallout 4, c'est un chantier chargé pour un studio pas forcément connu pour les finitions. Preuve en est avec « l'update next gen 2 » de Fallout 4, censée corriger les soucis techniques introduits avec la première version mise en ligne en avril dernier sur consoles PS5 et Xbox Series. C'est qu'elle était loin d'être parfaite, cette premi... ...
Mélange unique de postapocalyptique, de satire sociopolitique et de gameplay quasi émergent, la franchise vidéoludique Fallout accuse 27 ans d'âge, et se montre plus fringante que jamais. L'arrivée de la série Fallout made in Amazon Prime Video, forte d'un succès critique et publique (65 millions de spectateurs aux dernières nouvelles) a donné un grand coup de fouet à la saga ludique. Enfin, quand on parle de remise en lumière, il s'agit surtout des opus 3D sauce Bethesda : Fallout 3, Fallout : New Vegas, et Fallout 4. Imposs... ...
Un lancement Bethesda ne peut pas se faire sans la douleur, comme l'a si bien illustré la fameuse mise à jour next-gen de Fallout 4, préparée pile à temps pour la sortie de son adaptation live-action. Un bazar sans nom, comme nous l'avait rapporté Jarod la semaine dernière, mais qui commence doucement à se révéler sous son désordre. Faute d'avoir une communication claire de la part de l'éditeur, une mise au point s'impose sur l'état actuel des choses pour les joueurs PS5 et Xbox Series. Il est devenu tellement habi... ...
Annoncée en 2022 mais publiée seulement hier pour profiter à fond de l'engouement spectaculaire provoqué par la série Amazon Prime Video, la mise à jour nouvelle génération de Fallout 4 aurait théoriquement pu se dérouler sans malaise. Mais c'était sans compter sur le savoir-faire de Bethesda Game Studios et les complications propres au fonctionnement de certaines plateformes. Si la mise à jour offre bien la possibilité aux joueurs PS5 et Xbox Series de choisir entre les modes Performance et Qualité, le premier nomm... ...
Initialement annoncée en octobre 2022, l'optimisation de Fallout 4 sur PS5, Xbox Series et PC aura finalement attendue stratégiquement la diffusion de la série Prime Video pour refaire parler d'elle. Mieux vaut tard que jamais, c'est le 25 avril que le RPG post-apo sera disponible nativement sur PS5 et Xbox Series. Gratuite pour les possesseurs du jeu, cette mise à jour comprend des applications natives pour PlayStation 5 et Xbox Series X|S, des modes Performance et Qualité ainsi que des correctifs et améliorations de stabil... ...