Test : Anno 2205
GAMESCOM 2015 GAMEPLAY TRAILER ANNO 2205 Anno casse-trique Curieusement, la Terre de du XXIIIe siècle nous paraît presque plus familière que celle de 2070, si l’on omet les voitures volantes. A travers son architecture épurée et lumineuse, toute en transparence et en verdure, Anno 2205 nous offre une vision presque idyllique du futur de l’humanité. Du moins, en apparence. La crise énergétique a en effet durement frappé la planète bleue, forçant ses habitants à émigrer sur la Lune. Une deuxième vague de colonisation doit avoir lieu, et c’est là que le joueur entre en jeu. Incarnant le directeur d’une jeune corporation, il faut mener à bien le projet de licence lunaire et trouver sur le satellite naturel les ressources à même de sauver l’humanité. Hélas, les choses se déroulent rarement comme on le désire : la corporation Orbital Watch déclare l’indépendance de la Lune, et les colons de la première vague comptent bien empêcher ceux de la deuxième de s’installer sur l’astre gris. C’est donc dans cette tourmente politico-diplomatique que s’ouvre la seule et unique campagne. Il ne faut toutefois pas non plus s’attendre à une histoire fouillée, mais plutôt à une petite toile de fond qui habille les différents objectifs du jeu, le titre étant moins scénarisé que son prédécesseur.Une seule campagne et pas de scénarios supplémentaires ni même de bac à sable : voilà qui a de quoi déstabiliser tout amateur de gestion au premier abord. Cela dit, dans la plus pure tradition des Anno, il s’agit ici de coloniser des territoires vierges : chaque mission de la campagne peut donc être vue comme un bac à sable en soi, et les cartes sont plutôt grandes. L’aventure commence sur Terre, au beau milieu de l’océan, sous un climat tempéré. Là , il faut alors choisir où s’installer parmi les trois territoires différents, chacun d’entre eux correspondant à une mission précise : la démographie, le tourisme ou les ressources rares. On peut toujours s’installer plus tard sur les autres terrains, moyennant finances : il suffit simplement de les racheter très cher aux corporations rivales. Et c’est d’ailleurs à peu près les seules interactions que l’on aura avec elles. L’autre mauvaise surprise, c’est en effet que l’on est absolument seul sur la carte, ce qui élimine également d’office la compétition en multijoueur. Pour son grand retour, Anno a donc opéré des choix plutôt étonnants qui affectent directement l’intérêt à long terme, et donc sa durée de vie.A nos futurs incertains Passées les mauvaises surprises, on retrouve très vite ses marques, dans la plus pure tradition de la saga. Pour prospérer dans Anno 2205, il faut donc écouter les besoins de nos citoyens, et surtout les combler en produisant des biens de consommation à partir des ressources que l’on glane et en leur apportant des services adaptés, tout en gardant un oeil sur la production énergétique et le soutien logistique. Petit à petit, les cols bleus blanchissent et les caisses se remplissent. Un concept certes éprouvé, mais redoutablement efficace et toujours aussi prenant. Et ces mécaniques vont même plus loin dans ce nouvel épisode grâce aux trois types de territoires à coloniser, un peu comme Anno 2070 nous invitait à exploiter les fonds marins. En effet, en plus de la zone tempérée, notre corporation va devoir faire son trou dans l’Arctique, puis sur la Lune. Non seulement les ressources que l’on y trouve sont différentes, mais le gameplay n’est pas non plus le même. Sur la banquise de l’Arctique, il va falloir réchauffer les colons en installant leurs habitations près des industries qui dégagent de la chaleur. Et sur la Lune, il faut protéger toutes les constructions des météorites en déployant des boucliers d’énergie. Si l’on n’est pas non plus transcendé par ces petites différences côté mécaniques, cette idée séduit d’abord par la variété visuelle qu’elle induit, mais surtout par les enjeux qu’elle ajoute en termes de commerce intérieur.Parce qu’évidemment, les habitants du Pôle Nord désirent à tout prix ces bons petits plats qu’on ne trouve que dans les îles, tandis que les colons lunaires raffolent de ces produits fabriqués dans l’Arctique. Se met alors en place un véritable jeu d’échange de ressources entre les différentes régions, que l’on effectue en toute simplicité grâce à la carte stratégique, qui nous montre les interactions entre les différents terrains. Mais ce n’est pas tout : elle cache aussi l’une des nouveautés les plus attrayantes d’Anno 2205, baptisée le gameplay multi-session. A n’importe quel instant, au prix d’un petit chargement d’à peine une dizaine de secondes, le joueur peut en effet passer d’une carte à l’autre. Ce délire mégalomaniaque, très bien amené, confère non seulement une impression de puissance assez jouissive, mais ajoute clairement une nouvelle dimension aux systèmes de jeu, dépassant de loin les expériences du genre (on pense par exemple au dernier SIM CITY) grâce à sa fluidité et son efficacité. Afin de maximiser les revenus, il faut donc savoir jongler entre les différents biomes et optimiser les routes commerciales internes. Malgré tout, même en poussant un peu la difficulté, on peut reprocher au titre sa trop grande facilité : les crédits coulent à flot et l’on ne connaît pour ainsi dire jamais la crise pour peu que l’on ait déjà joué à un jeu de gestion dans sa vie.Guéguerre inutile Si l’absence d’adversaires sur le terrain oriente clairement le gameplay vers de la gestion pure, la stratégie en temps réel n’est pas totalement oubliée pour autant. Certes, les colonies ne sont jamais véritablement attaquées, ce qui n’est d’ailleurs absolument pas cohérent au vu du scénario, mais Anno 2205 propose des affrontements maritimes sur des cartes dédiées, appelées zones de crise. En gros, on dirige une flotte et on dézingue à tout va les bateaux, tours et pièges ennemis, en effectuant au passage quelques petites missions annexes supplémentaires. Ces affrontements maritimes ont beau être drôlement beaux à voir, ils n’en sont pas moins assez rébarbatifs. En dehors des quelques bonus à déclencher au moment opportun (des tirs de missiles nucléaires aux drones de réparation en passant par les mines explosives et la flotte de soutien), tout cela reste trop bateau pour passionner, d’autant plus que le système d’améliorations n’est pas non plus très développé. Autant dire que l’on a vite fait de faire l’impasse sur l’aspect militaire du jeu, étant donné que ces missions sont facultatives. Toutefois, elles octroient des matériaux très pratiques, nécessaires à la construction d’une autre nouveauté d’Anno 2205 : les modules.Avant, quand on devait extraire davantage de ressources et produire davantage de bien, on construisait de nouveaux champs, de nouvelles mines et de nouveaux ateliers. Mais ça, c’était avant. Désormais, les usines peuvent toutes être améliorées, que ce soit pour augmenter la production, ou réduire les coûts en énergie, en main d’oeuvre ou encore en transport. Cela permet de personnaliser chaque usine, et donc d’affiner la gestion en fonction de nos besoins immédiats ou à long terme. Attention toutefois : il faut prévoir de la place autour des bâtiments pour construire toutes ces installations supplémentaires. Qu’importe, avec l’outil de déplacement, on peut facilement remodeler ses colonies pour optimiser le tissu urbain. Et si l’on veut éviter de se coltiner les zones de crise pour obtenir les ressources rares nécessaires à la construction des modules, on peut aussi se lancer dans les petites quêtes disséminées sur les cartes : apporter des ressources à telle personne, retrouver des objets planqués, remorquer des navires… Rien d’exceptionnel, mais cela a au moins le mérite de nous sortir de la routine qui pourrait s’installer.Anno-limit Malgré les trouvailles bienvenues d’Anno 2205, difficile de ne pas trouver le contenu un peu chiche, étant donné le manque de modes, et la disparition de certaines idées particulièrement séduisantes de son prédecesseur. Finie, l’interaction exigeante mais jouissive entre les deux alignements, les Eco et les Tycoon. Oubliées, les constructions sous-marines. La mouture 2205 a tout de même un petit goût d’inachevé en dépit d’un gameplay addictif, et l’on devine déjà que certains modes comme le multijoueur devraient arriver avec les extensions, comme à l’époque d’Anno 1404. Difficile en effet de nos jours de se contenter du commerce mondial et des scrutins en ligne qui octroient différents bonus selon les résultats. Cela pèse également sur la difficulté du titre, très peu élevée : quiconque a déjà ne serait-ce que frôlé un jeu de gestion devrait se tourner vers le plus haut niveau de difficulté afin d’y trouver au moins un peu de challenge. La concurrence n’est peut-être pas rude en ce moment dans le genre, mais il aurait fallu proposer un nouvel épisode avec plus de caractère pour surprendre.La copie rendue est toutefois soignée d’un point de vue technique : les graphismes sont tout bonnement magnifiques. D’un côté la nature, avec la verdure, l’eau, les cascades, la pluie, et de l’autre le monde des hommes, les villes qui fourmillent d’activité, les voitures volantes qui envahissent les routes, tout cela avec le même souci du détail. Hélas, le titre est plutôt gourmand côté ressources, et il vaut mieux être très bien équipé pour pouvoir le faire tourner à fond sur son ordinateur. Pour ne rien gâcher au plaisir des yeux, l’interface est aussi sobre que claire : toutes les informations utiles sont disponibles en un instant. Un très bel écrin qui facilite grandement la prise en main pour les nouveaux venus. Les habitués auront de leur côté la joie d’avoir des outils ergonomiques permettant de tendre vers la perfection urbaine, comme l’outil de déplacement, mais aussi la promotion ciblée (pratique pour choisir les quartiers où l’on concentre les services), que l’on peut toutefois automatiser si l’on préfère jouer à l’ancienne. LAUNCH TRAILER ANNO 2205 ...
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