Preview : Homefront The Revolution (PS4, Xbox One, PC)
FONDAMENTAUX DE LA GUÉRILLA HOMEFRONT : THE REVOLUTION “Oubliez ce que vous savez d’Homefront” pourrait résumer le message de l’équipe du jeu lors de sa présentation. Avec cinq ans de travail au compteur malgré les changements d’éditeurs, Dambusters Studios souhaite proposer une nouvelle expérience dans cette dystopie où les Nord-Coréens ont envahi les États-Unis. Nouveau background et variété du gameplay sont donc les promesses initiales de cette suite, où il faudra faire germer les graines d’une révolution quartier par quartier, dans un Philadelphie open-world mais quand même divisée en trois parties : Red, Yellow et Green Zone, sans Matt Damon.Après une mise en bouche scénaristique évoquant le pourquoi de la domination nord-coréenne sur l’Oncle Sam, le jeu nous plonge sans crier gare en pleine attaque d’un QG de la Résistance. Ethan Brady, jeune recrue livrée à elle-même dans ce monde hostile, est à la recherche d’une ancienne cache pour sauver son camarade blessé Walker, une figure de la Résistance. Il nous confie un smartphone affichant carte, objectifs, appareil photo, messages, transpondeur et menu d’aide. Le début de jeu en forme de didacticiel nous balade dans un quartier résidentiel réprimé par les méchants Norks, balisé de banderoles qui nous indiquent où escalader afin d’atteindre l’objectif. Au cours de l’exploration, il est possible de farfouiller un peu partout pour récupérer des composants, qui pourront soit être revendus afin de se constituer le pécule nécessaire à l’achat d’armes et d’équipements, soit être utilisés pour le craft de certains objets du kit de guérilla.Une fois la cache atteinte, il fallait se l’approprier en piratant un réseau à l’aide de son téléphone. Ces phases de hacking récurrentes sont similaires aux séquences des Batman Arkham où il faut jouer des sticks pour trouver la bonne fréquence, mais avec une contrainte de temps et une alarme en guise de punition pour les plus lents. Réussir débloquera bien sûr la cachette, mais affichera aussi sur la carte les principaux points d’intérêts des alentours. Ces points d’intérêts et d’autres secrets peuvent aussi être sondés grâce à la fonction transpondeur du téléphone.Un arsenal qu’il est bien pour combattre De péripétie en péripétie, nous finissons par arpenter un des nombreux tunnels de fortune qui jonchent le sous-sol de Philadelphie et feront office de transition vers les différentes zones du jeu. Une fois sorti de terre, on atteint le coeur de la Red Zone, principal champ de bataille contre les forces de l’Armée Populaire de Corée. Avant de prendre part au combat et d’en découdre avec les Coréens, un ponte de la Résistance s’empresse de nous faire un petit brief sur notre arsenal plutôt conséquent et adaptable en fonction de son style de jeu Le système de customisation des armes se veut entièrement modulable et les modifications peuvent être opérées à tout moment, même en pleine fusillade. Chaque arme comporte une base (pistolet, fusil mitrailleur, arbalète, fusil à pompe) à laquelle on greffe différents types d’emboûts, de viseurs, de Fixations, ainsi que des éléments qui ajustent la cadence de tir, la puissance ou le type de projectiles. Chaque arme peut donc être réinventée en quelques secondes une fois le coup de main pris. En plus des grosses pétoires, le “kit de guérilla” comprend des cocktails Molotov, des bombes tuyaux ainsi que des dispositifs de piratage et de diversion. Si l’utilisation des deux premiers ne demande pas vraiment d’explications, les deux autres apportent une touche stratégique supplémentaire en permettant de pirater momentanément les portes, mais aussi les tourelles et caméras afin de les retourner contre l’APC. Chacun de ces objets peut aussi être modifié afin d’être lancé, activé à distance ou transormé en piège sur une voiture télécommandée ou un ours en peluche qui n’en demandaient pas tant. Tout cet arsenal est disponible dans les armureries de chaque avant-poste et autres caches, où l’on débloque par ailleurs de nouvelles armes, modifications, objets du kit et équipements, mais aussi des composants manquants pour un éventuel bricolage. Deux monnaies ont cours dans ce marché noir : les dollars gagnés en fouillant les corps encore fumants des soldats ou en revendant des composants, et la monnaie de la Résistance qui récompense des missions annexes (assassinats, zones à nettoyer, missions de reconnaissance photographiques...).Les compteurs dans le Rouge Une embuscade réussie sur un blindé nord-coréen marque la fin de l’apprentissage et la ville ouverte de Philadelphie, bien qu’en ruines, s’offre à nous. Partir seul affronter les soldats de la APC ou recruter jusqu’a trois résistants qui trainent dans le coin pour nous appuyer sur le terrain, telle sera la question. Si les plus pressés fonceront surement tête baissée vers l’objectif, les amateurs des derniers Far Cry, apprécieront d’enchainer les libérations d’avant-postes en effectuant des tâches aussi passionnantes que le piratage de serveurs et le redémarrage de générateurs. Le voyage rapide est bien présent pour naviguer plus vite entre les différents points de la carte, mais l’utilisation de la moto s’avère vite plaisante - malgré une physique assez discutable - grâce à la présence de tremplins et de parcours qui se révèlent assez instinctifs.En plus des bons soldats coréens, des drones volants à reconnaissance faciale (qui rappelleront des souvenirs aux joueurs d’Half-Life 2), et des véhicules blindés râtissent la zone au peigne fin et n’hésiteront pas à sonner l’alarme à la moindre agression. La menace viendra aussi du ciel avec l’apparition de temps en temps d’un zeppelin plutôt tenace. S’il est possible de marquer ses cibles avec l’option caméra du téléphone, la mini-carte signalera en temps réel la présence d’ennemis et d’alliés dans un certain rayon. L’IA des ennemis nous a semblée encore trop légère, même si elle sait néanmoins se montrer extrêmement sévère une fois en alerte. Une difficulté appuyée par la nécessité de se soigner via des medikits, avec une barre de vie malheureusement très peu visible. Seuls un message d’avertissement et l’écran qui vire au rouge sang nous feront réagir, souvent trop tard. Cependant, les checkpoints sont fréquents et la mort n’est pas vraiment punitive. Il sera souvent plus simple de jouer les bourrins et de faire un vain sacrifice afin de revenir plus vite au QG, refaire le plein de munitions gratuitement, puis repartir achever les quelques ennemis restants.Hello, Yellow Brick Zone Après moult péripéties, nous voici dans la principale nouveauté de cette preview, la Yellow Zone. Contrairement aux deux autres, elle présente la particularité d’être habitée par des civils et d’être contrôlé d’une main de fer par les Norks. Le sous-titre du jeu prend alors tout son sens puisque votre tâche principale sera de pousser la population à se révolter contre le vil oppresseur nord-coréen. L’avancement de cette insurrection prend la forme d’une bête barre de progression, à remplir en effectuant différentes taches dans la zone. Les plus infimes (saboter des générateurs électriques, sauver des habitants opprimés, aider un mendiant) rapportent peu, mais les tâches plus ardues (débloquer des caches ou attaquer des bases fortement gardées pour subtiliser du ravitaillement) sont bien récompensées. Hors de question de foncer tête baissée vers l’objectif cette fois, il faudra éviter sagement les multiples caméras de surveillance, véhicules et soldats qui tapissent la zone pour ne pas attirer l’attention. Se cacher parmi les civils et ne pas dégainer semblent les meilleures options, même si quelques éliminations discrètes ne font pas plus de mal que ça.Dès que les premières alertes générales retentissent, le quartier se transforme assez vite en souricière. Tant que l’alarme est active, les soldats sont à vos trousses et les havres de paix que représentent les planques des résistants vous claqueront la porte au nez. Le level design et l’IA parfois omnisciente offrent peu de répit dans cette chasse à l’homme, où l’on se contentera souvent s’enfuir et de jouer la montre plutôt que d’affronter les vagues d’ennemis sans fin. La séquence se terminera souvent quand, à force de tourner en rond dans le quartier, on tombera finalement sur une des quelques cachettes autorisées par le jeu. Au bout de plusieurs raids réussis, la zone se transforme peu à peu en terrain conquis pour la Résistance et les environs se chargent en symboles, drapeaux et traces de combat. Voilà, un quartier de libéré. Combien en reste-t-il déjà ? GAMEPLAY GAMESCOM 2015 HOMEFRONT : THE REVOLUTION L’envie de se mettre au vert Après une petite pause, la deuxième session nous fait explorer des chapitres plus tardifs dans la campagne, au cheminement plus classique. On abandonne un temps l’open-world pour des missions scriptées dans la Green Zone. Un endroit en théorie sûr pour les Coréens, où ces derniers ont basé leurs installations les plus sensibles. C’est donc par une infiltration dans un chantier naval de l’APC que nous commençons l’approche de ce segment du jeu. Après avoir sans trop de difficultés déniché des composants nécessaires simuler une fuite radioactive, notre objectif premier apparait : il va falloir pirater une sorte de gros véhicule blindé pour le compte de la Résistance. Cela sonne comme une mission d’escorte classique. mais entre des checkpoints très mal placés (assimilables aux souvenirs des sauvegardes rapides en pleine fusillade ne laissant qu’une seconde de manoeuvre), quelques bugs tenaces et l’état critique du véhicule qui explose à la moindre roquette, la mission s’avère périlleuse et nécessitera plusieurs essais afin de mémoriser tous les moyens de s’en sortir. Sans dévoiler l’intrigue, les missions suivantes s’enquillaient à un rythme assez effréné sur gameplay assez similaire. Si l’on devait retenir une chose sur les derniers instants passés sur le jeu, ce serait sans doute l’agréable surprise d’avoir pu rejouer aux deux premiers niveaux de TimeSplitters 2 via une borne d’arcade dissimulée dans un niveau. Il faut concéder que le gameplay s’adaptant aux situations et le système d’armement, toujours bien pensé, apportent finalement un peu plus de cachet que ce que nous avions vu précédemment. Un travail important sur le background semble aussi avoir été apporté et l’immersion dans une poche de résistance semble pouvoir apporter la touche d’ambiance qui manquait au premier épisode. L’idée des zones, sympathique sur le papier, risque cependant de déséquilibrer le rythme du jeu au final. On espère que les semaines restantes avant la sortie seront mises à profit pour faire d’Homefront The Revolution un pari réussi. COMBATTANTS DE LA LIBERTÉ TRAILER HOMEFRONT : THE REVOLUTION ...
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