Test Far Cry Primal – PC
Far Cry pendant la préhistoire, qui l’aurait cru ? Durant cette période où chaque jeu se ressemble un peu plus et pendant laquelle les éditeurs tentent de nous vendre encore et encore les mêmes jeux, Ubisoft choisit de nous surprendre en nous dévoilant une période historique pour le moins originale. Mais le jeu est-il vraiment si novateur ? Tout commence avec une cinématique vous plongeant en 10 000 av J-C, oui rien que ça, avec un vieux chaman nous présentant le contexte de notre future aventure. Vous êtes issus de la tribu des Wenja qui ont toujours voyagé et qui se sont retrouvés dans la région d’Oros. C’est ainsi que vous vous retrouvez aux commandes de Takkar, un chasseur pour le moins barbu, et des siens dans une chasse au mammouth qui tournera mal. Éloigné de ses semblables, il se retrouvera seul face à cette nature si dangereuse et si terrifiante. L’unique but du joueur sera de reconstituer sa tribu notamment avec une femme qu’il rencontrera dès le début du jeu et qui l’aidera à avancer. Vous rencontrerez myriades de personnages plus ou moins intéressants et avec lesquels l’attachement se fera plus ou moins bien. Les personnages secondaires vous enverront le plus souvent accomplir des petites quêtes sans grand intérêt, mais qui ont le mérite d’agrandir votre tribu et de vous occuper pour un bon moment.Vous irez escorter des futurs membres de votre tribu, délivrez des prisonniers. Votre tribu aura besoin de chefs pour survivre et ainsi chaque personnage fort vous donnera ses petites missions personnelles qui vous permettront d’améliorer leurs huttes et ainsi pouvoir gagner de l’expérience. Notez aussi qu’à chaque fois que vous aiderez une personne, on vous permettra d’augmenter vos compétences. Sachez également que vous n’êtes pas seul dans ce vaste monde. Et oui l’homme est un loup pour l’homme et bien avant nous c’était déjà le cas. Vous devrez lutter contre la tribu des Udams, peuple plutôt constitué des gros bras sans grande ingéniosité, préférant manger leurs congénères plutôt que de mourir de faim, mais qui saura vous donner du fil à retordre si vous ne les abattez pas rapidement. Également présents, la tribu des Izila, esclavagistes à leurs heures perdues, ils seront aussi des adversaires redoutables. Et bien sûr votre pire ennemi sera la nature et elle a bien réussi à reprendre ses droits. Imaginez-vous entre un ours, un mammouth ou un tigre sabre affamé et vous en plein milieu avec votre petit arc. Un conseil : courez. Ainsi le gameplay se fait plus dans la discrétion plutôt que dans l’assaut pur à coup de gourdin. Vous opterez pour une attaque par-derrière et vous apprendrez à vous tenir à bonne distance de vos ennemis. Que ce soit votre arc, votre gourdin ou une sagaie, viser la tête reste le meilleur choix. La mécanique ne reste néanmoins pas si nouvelle que ça, on a déjà vu tout ça dans les précédents Far Cry. On retrouve les mêmes sensations et le même gameplay. Malgré tout c’est une horloge qui tourne parfaitement bien, tout dans cette préhistoire est justifié et semble logique. Prenons le craft, notre grand chasseur peut ramasser partout des morceaux de bois, des herbes, dépecer des animaux pour récupérer leur peau ou bien des morceaux de pierre pour tout simplement se fabriquer un équipement pour survivre. Lorsque dans Far Cry 3 on se retrouvait à tuer des cochons pour fabriquer une ceinture pour agrandir son nombre de munitions, dans cet épisode on doit trouver du bois et des pierres pour pouvoir crafter un gourdin tout simplement composé de bois et de pierre. Tout est logique pour le craft et l’on ne pense jamais à se dire « pourquoi je fabrique ça ? ». Autre nouveauté, la symbiose avec la nature. Régulièrement, Takkar ira voir le grand chaman pour accomplir des quêtes spécifiques, et qui au moyen d’un trip hallucinogène, nous fera apprivoiser des animaux pour nous aider dans notre aventure. Que ce soit une chouette pour explorer les environs ou un loup pour vous défendre dans les combats, vous vous sentirez beaucoup moins seul et plus en sécurité avec ces petites bébêtes à vos côtés. Sachez aussi que la carte est vaste, que vous en aurez pour un moment à faire tout le tour et que vous croiserez une faune aussi nombreuse que variée. On retrouve toujours le système de camp à délivrer, ici sous la forme d’un bucher à allumer, qui vous servira de voyage rapide pour éviter de marcher pendant 1h. L’IA n’est pour le moins pas la plus optimisée du marché, les ennemis auront trop souvent l’allure de robot, des villageois crieront au danger sans qu’il y ait l’ombre d’un ours ou encore un tigre se baladant dans votre village sans que cela gêne qui que ce soit. Allons directement au but, le jeu est beau. Ce n’est pas le plus beau jeu de l’univers, mais les équipes de développeurs d’Ubisoft on fait un gros effort pour recréer une époque que l’on ne voit pas si souvent. Alors oui certes quand on s’approche d’un peu trop près certaines textures sont un peu baveuses, mais rien de méchant. Les développeurs ont su utiliser le moteur du jeu à bon escient, les lumières savent mettre en avant les paysages magiques du cadre. On peut dire qu’avec la diversité, les moments où l’on admire les paysages, les animaux, Far Cry Primal a des allures de cartes postales. N’oubliez pas  que le dialecte des hommes préhistoriques a été créé tout spécialement pour le jeu, le petit souci c’est qu’on se retrouve devant des dialogues simple et pas très intéressant à suivre. La bande-son est quant à elle vraiment réussie, on est au milieu de la jungle et ça s’entend. Un petit bruit d’oiseau, un grognement d’ours ou bien même un mammouth qui veut montrer qu’il n’est pas loin, on se sent en immersion totale. La musique regorge de petits bijoux, tantôt calme pour les instants d’exploration ou de contemplation, tantôt vive pour les phases de combats. Oui, mais voilà la première petite dizaine d’heures passées, une fois que les mécaniques principales et le système de jeu a été compris, on se retrouve assez vite ennuyé. Bien sûr vous continuerez d’avancer rien que pour upgrader vos armes, recueillir plus de monde pour votre tribu, mais les ficelles commencent un peu trop à se voir. L’histoire est trop classique, trop clichée pour ne pas en sentir le dénouement, les quêtes sont assez répétitives, la manière dont marche le jeu paraît trop évidente et pas originale pour un sou. Certes tout cela fonctionne très bien et c’est efficace, mais une fois passé la phase d’exploration et de découvertes on en aurait bien voulu un peu plus de la part d’un Far Cry. Le gros point noir de ce titre c’est qu’on se retrouve ni plus ni moins qu’avec un Far Cry 3 avec une skin de la préhistoire. On attendait tellement plus de la part d’Ubisoft et de cette époque. Le jeu fonctionne il n’y a aucun problème, on finira l’aventure sans soucis on ne s’ennuiera (presque) pas. On aurait aimé plus de folies, plus d’initiative et bien moins de recyclage. Encore une fois on se retrouve face à un même jeu que le précédent qui fonctionne, mais qui se repose sur ses lauriers. Également à noter que vous devrez jouer seul, pas de mode coopératif ni de multijoueur en ligne. C’est fort regrettable quand on sait que le jeu aurait pu parfaitement convenir au jeu à plusieurs, avoir sa tribu et défier ses amis. En conclusion : 16/20 Graphismes : Le jeu est beau c’est indéniable, même avec les réglages qui ne sont pas au maximum, on se souviendra des paysages d’Oros. Malgré quelques petites textures pas extraordinaires, Ubisoft a su nous plonger dans le monde de la préhistoire avec intérêt. 17/20 Bande-son :  La bande-son est de bonne facture, entre les bruitages qui ne font que renforcer l’immersion et la musique qui rend le voyage  encore plus réussi. 13/20 Scénario : Le Scénario est classique, efficace, mais, il reste trop convenu et ne se permet jamais quelques folies. On suit l’histoire, on la découvre avec joie, mais on sait déjà comment finira la fin malheureusement. On ne retrouve pas de méchant psychopathe et charismatique qui faisait la réputation des précédents volets. 14/20 Jouabilité : Voilà le hic de Far Cry Primal. Pour les rares joueurs qui n’ont jamais joué à  Far Cry, le jeu se prendra très bien en main et apportera des heures de plaisirs. En revanche pour n’importe quel joueur ayant déjà ne serait-ce que joué une heure au précédent jeu D’Ubisoft, ils se retrouveront en terrain largement connu. Certes la période est différente, les armes changent, mais les mécaniques n’ont pas évolué d’un pouce. On pourrait même trouver ici et là quelques animations de personnages que nous connaissions que trop bien et déjà vu il y a 3 ans. 17/20 Durée de vie : Comptez environ 20h pour terminer la quête principale, sans compter toutes les quêtes annexes et tout le contenu à débloquer, même si le titre souffre du syndrome du remplissage d’open world. ...
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